Discussão:Infantaria moderna

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Mais la France tarde à reconnaître l’intérêt du nouveau venu. Les généraux, les intendants et les techniciens lui préfèrent le bon vieux mousquet à mèche, plus simple à produire en masse. Ce sont les soldats eux-mêmes qui exigeront d’être dotés du fusil, à l’instar de leurs ennemis potentiels des autres armées européennes, quitte à briser régulièrement leur pique ou se procurer frauduleusement les armes voulues. Las de réprimer ces comportements, les autorités tolèrent l’introduction du fusil à partir de 1670 (à raison de 4 puis 6 fusiliers par compagnie). L’invention en 1687 de la baïonnette, qui n’obstrue pas le canon, sonne le glas du mousquet, qui disparaîtra définitivement en 1699, tandis que la pique sera abandonnée seulement en 1703, du fait de l’adoption de la cartouche à poudre. Cette modification technique n’est pas sans conséquences sur l’emploi de l’infanterie sur le champ de bataille, grâce à la légèreté et la cadence de tir accrue du fusil (cela fera l’objet d’un prochain dossier). Après quelques essais peu convaincants, la fabrication du fusil est réglementée à partir de 1717. Avec son calibre de 17,5mm, le fusil adopté préfigure l’utilisation de cette arme et la tactique qui lui sera associée pour les quelques…140 années à venir, en attendant le chargement par la culasse.